Cyrille Serio

Le chant, de génération en génération

J’ai eu un parcours traditionnel, conservatoire de chant et de musique de chambre. En parallèle je suis parti en Italie me former avec le maestro Fellicini pendant plusieurs années.

J’ai travaillé très vite mon répertoire et interprété les grands arias. Je me suis tout de suite senti fait pour ça. En parallèle chanter les grands arias des plus grands opéras est un exercice extrêmement difficile dans un même récital.

Un jour la chance a tourné pour moi, j’ai remplacé un ténor qui était malade et fiévreux, on m’a proposé de le remplacer, j’ai tout de suite accepté, le public m’a accepté et depuis je n’ai jamais arrêté les concerts privés.

Passionné par la voix et l’enseignement, j’ouvre au début des années 2000 un Institut de chant pour transmettre et partager mon expérience de la voix et de la scène.

Puis en 2010 avec des chanteuses et chanteurs que j’ai formé, nous créons la troupe OpéraBulles, puis le Chœur Fellicini en 2016, pour partager avec le public mon amour de la musique.

Pourquoi créer un ensemble vocal

La troupe OpéraBulles

« J’ai souvent remarqué que les gens fredonnaient les grands airs en même temps que les chanteurs pendant les représentations. C’est en partant de cette constatation que la troupe OpéraBulles a été créée. Inciter le public à travailler avec nous, à ma grande surprise, a été chose facile. Imaginez tout un théâtre qui chante, un chœur puissant et émouvant. Les spectacles plaisent et les spectateurs sont heureux en repartant, « gonflés à bloc ». 

Nous avons rendu ludiques nos interventions, expliqué l’arrière-scène, l’envers du décor d’un opéra, d’une œuvre. L’opéra c’est magnifique, puissant, extraordinairement beau, et encore plus intéressant quand on n’y met pas de caractère sérieux tout en le faisant sérieusement. 

Notre force réside dans la cohésion et la cohérence de la troupe OpéraBulles. Nous pratiquons la musique ensemble depuis des années. Je travaille avec chaque artiste pour que les mises en scène soient adaptées à chacun, je ne vais pas à l’encontre de ce qu’ils savent faire ni de ce qu’ils peuvent nous donner. Et ils nous donnent beaucoup plus ».